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Ma deuxième vague d’apprentissage des langues
J'avais quelque part dans ma tête l'idée de revenir à l'italien un jour.
J'ai essayé de le faire, j'ai abandonné.
Ensuite, vers 2012-2013, j'ai retrouvé un ancien intérêt pour la musique.
Je vous ai peut-être raconté dans un autre balado que j'ai fait des études en musique classique, avec comme instrument la guitare classique.
Et c'était un autre intérêt qui revenait sporadiquement durant ma vie.
Vers 2012, je suis revenu à Montréal après des années d'errance et de vivre à l'étranger.
Et j'ai retrouvé ma passion pour la musique, mais d'une façon un peu différente.
Au lieu de jouer de la musique, je me suis mis à écouter beaucoup de musique classique, à aller à des concerts, à m'intéresser à la musique.
Durant cette période, je me suis dit que je devrais probablement me remettre à l'allemand et essayer d'apprendre l'italien.
Pourquoi?
Parce que ce sont les deux langues de la musique classique.
La plupart des opéras sont écrits soit en italien ou en allemand.
Et quand on parle allemand, italien, français et anglais, on a accès à tout un monde musical.
Je me suis dit, wow, ça serait le fun de vraiment apprendre l'italien cette fois-ci et d'améliorer mon allemand.
J'ai commencé par l'allemand
Maintenant, on entre dans la deuxième phase de ma vie où je me suis motivé à apprendre une nouvelle langue, c'est-à-dire l'italien, que j'avais essayé un peu d'apprendre quand j'étais jeune, mais que...
J'avais oublié ou en tout cas je ne m'étais pas rendu très loin.
Et j'ai essayé parallèlement d'améliorer mon allemand.
Sauf que cette fois-ci je l'ai fait de façon un peu différente.
J'ai combiné cette théorie du Comprehensible Input que je ne connaissais pas à l’époque. C'est-à-dire que je ne connaissais pas de nom, mais pour moi, ça voulait dire lire beaucoup dans une langue et chercher beaucoup de mots et continuer de lire et d'essayer de comprendre.
J'ai fait ça, bien entendu.
J'ai pris des cours à l'Institut Goethe, bien entendu, mais j'ai aussi pris beaucoup de leçons sur Italki.
En tout et partout, j'ai pris 448 leçons sur Italki en tant qu'étudiant.
Au-dessus de 200 leçons d'allemand, probablement autant de leçons d'italien.
C'est à travers cette expérience que j'ai décidé d'enseigner le français et d'utiliser cette passion pour les langues que j'avais pour enseigner le français.
Parce qu'en suivant ces cours sur Italki, j'ai eu l'idée de faire la même chose moi-même, c'est-à-dire d'enseigner le français en cours privé.
Mes études italiennes
Pour l'italien, je suis allé un peu plus loin.
Je me suis inscrit à un programme universitaire de Bac en langue moderne et j'ai fait une mineure en études italiennes à l'Université de Montréal.
Durant cette période, j'étais un peu mieux organisé, je crois.
J'ai pris beaucoup de cours privés.
J'ai continué la lecture à peu près 2 à 3 heures par jour.
Pour l'allemand, j'ai pris des cours à l'Institut Goethe, mais j'en ai pris plus qu'un.
Pour l'italien, j'ai suivi des cours à un niveau universitaire et c'était principalement des cours de culture complètement en italien, c'est-à-dire que j'ai skipé, en bon québécois, les cours de langue pour aller directement vers les cours avancés.
Et pour me préparer à ça, j'ai fait une étude approfondie de la grammaire l'été avant mon admission à l'université.
J'ai travaillé beaucoup sur des livres de grammaire pour essayer de me préparer à suivre des cours plus avancés en italien.
Le Comprehensible Input ne suffit pas
Et ça m'amène maintenant à aujourd'hui et à la théorie de Stephen Krashen et pourquoi je crois que cette théorie est utile, mais peut aussi nous induire en erreur.
Maintenant, comme je disais au début, c'est devenu un peu un dogme sur YouTube dans la communauté polyglotte que le Comprehensible Input est vraiment la meilleure et même la seule façon d'apprendre une langue.
Et je vais vous donner plusieurs exemples qui vont vous faire réaliser que c'est probablement faux de dire que c'est la seule et unique façon d'apprendre une langue.
Le niveau est variable avec le même “input”
Première raison, chez les immigrants qui déménagent dans un autre pays et qui sont dans une situation d'immersion complète où ils doivent parler la langue au quotidien, on trouve que le niveau linguistique varie quand même beaucoup de personne en personne.
Autrement dit, certaines personnes atteignent un niveau beaucoup plus avancé et d'autres restent à un niveau plus bas.
Chez les gens qui ont le même input, c'est-à-dire le même contact avec la langue, qui sont dans une situation d'immersion, qui l'entendent, qui la parlent au quotidien, qui la comprennent à peu près à un niveau égal vont la parler de manière différente.
Même si tout le monde la comprend assez bien, ce n'est pas tout le monde qui arrive à la parler sans faire d'erreur ou en faisant le moins d'erreur possible.
Les enfants d’immigrants
Deuxième exemple, chez les enfants de deuxième ou troisième génération d'immigrants, on trouve souvent qu'ils ont la capacité de comprendre la langue de leurs parents, mais n'arrivent pas à très bien la parler.
Ici on a des gens qui sont en contact avec la langue, qui l'ont apprise de façon active avec leurs parents, qui l'ont même parlé plus jeune, qui l'entendent constamment dans leur famille, mais qui n'arrivent pas à la maîtriser à l'oral.
Pourquoi est-ce qu'on aurait des gens qui ont un input parfait, c'est-à-dire un contact avec la langue constant, de la part de la famille, spontané, mais qui n'assimile pas la langue à l'oral, qui ne la maîtrise pas?
On continue de faire les mêmes erreurs
Troisième raison, on continue de faire des erreurs, même à un niveau avancé, même en parlant continuellement la langue et même en ayant un input parfait, c'est-à-dire en passant des heures et des heures à écouter et à lire dans cette langue.
On fait des erreurs qui deviennent fossilisées.
Je vais vous donner un exemple avec l'allemand.
Quand j'ai appris l'allemand au début, j'ai fait tout ce qu'il fallait faire.
J'ai pris des cours privés, j'ai pris des cours à l'Institut Goethe, j'ai suivi un programme très bien fait d'Assimil avec les enregistrements.
J'ai lu beaucoup dans la langue, j'ai fait un cours d'immersion en Allemagne.
Même en ayant fait tout ça, il y a une chose que je n'ai pas vraiment réussi à apprendre en allemand à cette époque, c'était la longueur des voyelles.
Et je sais pas pourquoi, mais je crois que la raison c'est que personne ne m'a fait remarquer que je faisais cette erreur.
Et je vais vous donner un exemple
En français, la plupart des mots sont prononcés exactement avec la même intonation.
On peut changer un peu l'intonation pour s'exprimer.
Mais si vous allez voir dans un dictionnaire en français, vous allez remarquer que dans les notes de prononciation de chaque mot, il n'y a pas d'intonation qui est notée.
Autrement dit, on ne dit pas qu'une voyelle est prononcée plus longuement qu'une autre voyelle.
Ce qui est le cas en anglais, ce qui est le cas en espagnol, en italien et en allemand.
Dans la plupart des langues européennes, il y a des différences d'intonation entre les mots.
Par exemple, en allemand, la ville de Berlin se prononce avec une voyelle longue à la fin.
Berliiiiiin
On ne dit pas Berlin (voyelle courte).
On ne dit pas Berlin, on dit Berliiiiiiin.
Et c'est la même chose pour tous les mots en allemand.
Il y a des mots qui se prononcent avec une voyelle courte et il y a des mots qui se prononcent avec une voyelle longue.
Et c'est quelque chose que j'avais juste pas remarqué, que j'avais pas assimilé.
Et c'est un professeur sur Italki, des années plus tard, durant cette deuxième vague d'apprentissage des langues, qui m'a fait remarquer ça.
Et à partir de ce moment-là, j'ai commencé à travailler sur ce petit détail.
Et maintenant, c'est quelque chose que j'essaie de faire de façon consciente en allemand.
Quand je vais à des cours, des groupes de conversation en allemand, je remarque que presque tous les autres élèves font la même erreur que je faisais avant, c'est-à-dire qu'ils prononcent les mots avec exactement la même intonation.
Même avec ce Comprehensible Input dont parle Kraschen, j'ai continué à faire une erreur de base et je ne l'ai jamais corrigée jusqu'à ce qu'un professeur me fasse remarquer mon erreur et que je commence à y travailler de façon très active.
Atteindre un niveau avancé
Ensuite, on peut dire qu'on parle une langue quand on comprend la langue et qu'on arrive à se débrouiller dans cette langue, c'est-à-dire qu'on arrive à communiquer au quotidien.
Mais je pense que pour la plupart des gens, le niveau qu'ils veulent atteindre dans une langue est plus élevé.
La plupart des gens qui écoutent ce podcast aimeraient atteindre un niveau avancé en français, c'est-à-dire s'exprimer avec un bon vocabulaire sans faire d'erreurs et avec une certaine aisance.
Le Comprehensible Input, si c'est la seule façon dont on apprend une langue, va nous limiter à un certain niveau qu'on peut atteindre naturellement à travers cette méthode.
Si vous voulez passer à un niveau plus avancé et à une certaine maîtrise de la langue, il va falloir commencer à utiliser d'autres méthodes d'apprentissage.
Les différentes méthodes d’apprentissage
Maintenant, pour terminer, on va parler des différences entre les méthodes d'apprentissage.
Le Comprehensible Input
Il y a cette théorie de Stephen Krashen du Comprehensible Input, c'est-à-dire qu'on va essayer de lire beaucoup dans cette langue, d'écouter beaucoup cette langue, mais surtout en s'assurant de bien comprendre ce que l'on lit et ce que l'on écoute.
Et bien sûr, je suis complètement d'accord avec ça.
Je pense que c'est nécessaire de faire ça.
C'est quelque chose, comme je vous disais, que j'ai découvert par moi-même dès le début, surtout pour la lecture, qu'en lisant beaucoup dans une langue, j'ai réussi à développer un vocabulaire plus riche que ceux qui faisaient seulement suivre les cours de base, on pourrait dire.
Il ne faut pas se limiter à cette seule méthode
Je vais vous donner d'autres méthodes pour améliorer votre français ou pour apprendre n'importe quelle langue.
La méthode Assimil
J'ai parlé de la méthode Assimil, qui est une méthode française moins connue dans le monde anglo-saxon que j'aime beaucoup pour commencer à apprendre une langue, passer d'un niveau débutant à un niveau intermédiaire.
C'est une méthode qui est basée sur la répétition et la lecture à voix haute.
On a des textes de bilingues, on les écoute, on les lit, on essaie de les comprendre et on les répète à voix haute en écoutant l'enregistrement et sans enregistrement.
Ensuite, dans chaque petite leçon, il y a des notes de grammaire et un petit exercice.
La grammaire est présentée de façon très progressive.
C'est un peu un juste milieu entre l'idée de Stephen Krashen, c'est-à-dire d'essayer de comprendre, et les cours traditionnels qui nous présentent la grammaire de façon systématique.
Ici, on essaie de comprendre, mais surtout, on répète à voix haute, on écoute et on apprend petit à petit des éléments de grammaire.
Pimsleur
Une autre méthode que j'aime beaucoup c'est Pimsleur.
Pimsleur c'est une méthode américaine qui est basée sur la pratique orale.
C'est comme un peu d'avoir un coach personnel qui va nous aider à pratiquer la prononciation, à pratiquer la langue dans des situations quotidiennes.
C'est une méthode 100% audio que l'on écoute et on doit répéter à voix haute.
À votre niveau en français, c'est-à-dire si vous êtes capable d'écouter ce balado sans trop de problèmes de compréhension, Pimsleur, ça va être trop facile, mais pour quelqu'un qui commence à apprendre une langue, c'est une bonne façon d'ajouter une certaine pratique et d'améliorer sa prononciation.
Les cours en groupe
Ensuite, on a les cours en groupe.
Il ne faut pas dénigrer ce type de cours parce que même si la méthode est très traditionnelle,
C'est-à-dire qu'on utilise des cahiers d'exercice, qu'on va présenter des petits dialogues, lire des petits textes, faire des exercices en groupe.
C'est une méthode qui a fait ses preuves pour enseigner les bases d'une langue.
Parce que, de cette façon, on peut pratiquer des éléments très très spécifiques de la langue, c'est-à-dire comment discuter, comment se présenter, comment parler de nos émotions, des choses comme ça.
Oui, le Comprehensible Input est une excellente façon d'acquérir plus de vocabulaire.
Oui, si on suit seulement des cours en groupe, ce ne sera pas suffisant pour atteindre un niveau très avancé, mais pourquoi pas faire les deux? C'est-à-dire lire beaucoup en français, écouter beaucoup en français, mais aussi suivre d'autres méthodes, dont des cours en groupe, et ce qui m'amène à parler des cours privés.
Les cours privés
L'avantage des cours privés, c'est qu'on a un professeur ou une professeure qui va nous aider à identifier les erreurs, et ça c'est quelque chose sur laquelle je suis pas du tout d'accord dans la théorie de Stephen Krashen c'est-à-dire qu'il dit que se faire corriger n'est pas très utile.
C'est expliqué dans une autre partie de sa théorie où est-ce qu'il dit en fait que ça nous met dans un état d'anxiété où ça crée des émotions négatives si on se fait corriger donc ça empêche l'apprentissage et je pense que ça peut être le cas pour certaines personnes.
Mais si on est ouvert à s’améliorer, ii on veut se faire corriger, si on dit à notre professeur, et c'est notre choix, je veux que tu me corriges, je veux que tu identifies les erreurs que je fais le plus souvent et qu'on essaie de les corriger de façon consciente, je crois que ça peut être utile.
Moi, j'ai trouvé ça utile, comme par exemple ce que je vous ai dit avec l’allemand, de remarquer des choses que je n'aurais pas pu remarquer par moi-même.
Écrire
L'écriture peut être très utile, c'est-à-dire écrire dans une langue et se faire corriger par quelqu'un.
C'est quelque chose que j'ai fait beaucoup en anglais.
Je l'ai fait non pas pour apprendre l'anglais, mais parce que c'était nécessaire pour ma carrière et ça m'a vraiment aidé à améliorer mon anglais.
Les cours à l’université
Ensuite, on a des cours avancés de niveau universitaire. Si vous êtes à un niveau assez avancé en français et que vous voulez vous rendre plus loin, pourquoi ne pas prendre un cours de niveau universitaire en français?
Ça ne doit pas être un cours pour apprendre le français, mais ça peut être un cours sur n'importe quel sujet, par exemple l'architecture, l'histoire, etc.
Le contexte universitaire fait que vous allez vraiment travailler la langue.
Vous allez devoir remettre des travaux, lire des textes beaucoup plus complexes.
C'est une façon d'atteindre un niveau plus avancé.
En tout cas, moi, j'ai trouvé ça très utile pour l'italien.
Les exercices de grammaire
Ensuite, on a les exercices de grammaire.
Il existe des livres qui nous permettent de pratiquer des éléments très spécifiques de la grammaire d'une langue.
Si on fait trop d'exercices comme ça, si on fait seulement des exercices comme ça, évidemment, c'est pas très productif.
Mais si l'on ajoute un peu une pratique de la grammaire avec des petits exercices comme ça je pense que ça peut être très utile sur mon site vous allez trouver une section grammar et c'est une section qui est en anglais donc les explications sont données en anglais mais les exemples sont en français et pour la plupart des articles, il y a des petits exercices que vous pouvez faire sur des sujets que la plupart de mes élèves trouvent un peu difficiles.
La pratique spontanée
Et finalement, on a la pratique spontanée, c'est-à-dire la pratique avec les gens, la pratique dans la rue, la pratique avec des amis, donc la pratique d'une langue qui est un peu ce que l'on veut faire.
Au final, on veut être capable de la parler avec des gens, d'avoir des conversations intéressantes.
En conclusion, après toutes ces années d'apprentissage des langues, je trouve que la méthode qui fonctionne le plus est de combiner toutes ces méthodes.
Le Comprehensible Input, cette idée de Stephen Krashen, est utile, mais c'est, à mon avis, un élément que l'on peut rajouter à son arsenal d'apprentissage.
Mais si on fait tout en même temps, c'est-à-dire qu'on essaie de lire, d'écouter, de suivre des cours plus traditionnels, de prendre des cours privés de temps en temps, de faire des exercices de grammaire, c'est tout ça ensemble qui va nous aider à nous améliorer, à atteindre un niveau supérieur dans une langue.
J'espère que vous avez trouvé ça intéressant.
J'aimerais avoir vos commentaires.
Le vocabulaire
Le prosélytisme. Vouloir convertir à une doctrine, à un mouvement, une religion.
Décortiquer la grammaire. Break down.
Y croire dur comme fer. Être convaincu.
Le dogme qui est en train d'en ressortir. That’s emerging.
Sur les fondements mêmes. The very foundations.
Peaufiner. Améliorer.
Autodidacte. Personne qui apprend seule.
L'heure de gloire. The finest hour.
Tripper. QC: have fun.
De façon un peu sporadique. Qui se produit occasionnellement
Il y a eu des essais infructueux. Sans résultat.
Des années d’errance. Wandering.
Induire en erreur. Tromper. (Deceive)
Des erreurs qui deviennent fossilisées. Figé, rétrograde.
Se débrouiller dans cette langue. Être capable de communiquer dans les situations les plus simples.
Avec aisance. Naturel, facilité.
Un juste milieu. The right balance.
Dénigrer. Chercher à diminuer la valeur d’une personne, d’une chose.



Merci, Frédéric. Je regarde occasionnellement les vidéos des Youtubeurs et Youtubeuses polyglottes, et je connais un peu les théories de Stephen Krashen. Je pense que ce groupe de «gourous» de l’apprentissage des langues est largement inconscient de certaines réalités canadiennes — en particulier pour les anglophones qui étudient le français. Je n’ai pas de données pour appuyer mon affirmation, mais je soupçonne que la grande majorité de l’apprentissage se fait dans les écoles et, en particulier, dans les programmes d’immersion. Pour les adultes, une grande partie de la formation linguistique est axée sur les fonctionnaires et le personnel militaire. Tous ces programmes exigent des résultats mesurables (les tests ne peuvent être ignorés) et les étudiants y participent souvent à cause de leurs parents ou pour des raisons d’avancement de carrière. Ils ne sont pas nécessairement motivés et, lorsque les motivations externes n’existent plus, ils mettent immédiatement fin à leur étude de la langue française.
Je soupçonne que la majorité des «gourous», s’ils étaient forcés d’enseigner dans ce type d’environnement, seraient rapidement désillusionnés et découvriraient que leurs méthodes donnent probablement de moins bons résultats que les méthodes traditionnelles. Les systèmes d’auto-assistance nécessitent des personnes motivées pour s’aider elles-mêmes.
En plus des ressources que tu as suggérées, il y a quelques académies en ligne qui offrent des cours en petits groupes via Zoom et beaucoup d’opportunités d’interagir avec d’autres apprenants de la langue française. Je me suis inscrite à l’Académie du Français Authentique pour un an en 2022 et je suis à la fin de mon abonnement d’un an à l’Académie du Français avec Pierre. Ces plateformes offrent des opportunités quelque peu comparables à ce que vous proposez, mais à une échelle beaucoup plus grande (chacune de ces académies compte environ 12 professeur·e·s).
J’ai également passé environ 200 heures avec des professeurs sur iTalki (j’ai actuellement trois cours par semaine), et c’est ma méthode d’apprentissage préférée. Mais cela peut vite coûter très cher, et je pense que beaucoup de gens n’ont pas les moyens de prendre 1 à 2 leçons privées par semaine.
Encore une fois, merci Frédéric ! Je suis d’accord avec vous. La seule outil que je ne connaissais pas était la méthode Assimil. Il y a peut-être deux semaines environ qu’on a discuté lors d’une rencontre de conversation. J’ai essayé l'application Prismleur anglais-français car je voudrais changer entre ces deux langues plus facilement à l’avenir. C’est une application très intéressante, il y a aussi plus de fonctionnalités qui nous aident à pratiquer la langue souhaitée.