Une bonne façon d’apprendre du nouveau vocabulaire en français est de suivre les nouvelles.
Cela ne veut pas nécessairement dire seulement s’intéresser à ce qui se passe au Québec. Vous pouvez très bien suivre l’actualité internationale.
Ça peut être très intéressant d’entendre le point de vue québécois sur ce qui se passe ailleurs dans le monde.
Par exemple, en ce moment, il est impossible de ne pas s’intéresser au moins un peu à la politique américaine. Partout à travers le monde, on parle de ce qui s’est passé au cours des dernières semaines.
Pourquoi? Parce que la situation est inédite.
Voici ce qu’a dit le chroniqueur Alexandre Sirois, de La Presse
Certains de ce côté-ci de la frontière trouvent qu’on parle trop de la campagne présidentielle américaine. (…)
Ma réponse courte : ben voyons ! (…)
Premièrement, vous en avez connu beaucoup, vous, des campagnes électorales aussi époustouflantes que celle qui se déroule aux États-Unis actuellement ? (…)
Ne pas accorder une place prépondérante dans nos médias à la course actuelle serait l’équivalent, sur le plan journalistique, de se désintéresser de l’éruption d’un volcan dans une zone qui a été, la semaine précédente, frappée par un séisme historique !
J’exagère ? Pas tant, je vous l’assure.
J’ai donc choisi pour cette semaine un extrait vidéo qui parle des dernières nouvelles dans la politique américaine, mais analysé par des chroniqueurs québécois.
Pour bien comprendre cette vidéo, je vous donne le vocabulaire essentiel avec les citations exactes où les mots difficiles se trouvent.
Vocabulaire
Les seuls bonzes du parti qui ne l'ont pas appuyée sont soit en mode attente
Un bonze c’est un moine bouddhiste. Mais c’est aussi un personnage en vue
Et il y a la question de l'échéancier
Le temps qu’il reste, le calendrier
On n'a pas le temps pour une nouvelle bisbille de famille
Une bisbille est une petite querelle, une dispute sur quelque chose qui n’a pas d’importance
Tout roule rondement pour elle
Tout va bien
Il va donc falloir qu'elle se branche aussi sur son colistier ou sa colistière
Se brancher est une expression familière pour se décider
Le colistier serait dans ce cas-ci, la personne choisie pour le poste de vice-président, si le parti est élu
À ce stade-ci, on peut spéculer à longueur de journée et de soirée, on ne sait pas qui elle choisira
Toute la journée, soirée
Donc, elle doit, en bon français, se revirer de bord
Se retourner, repartir sur des bases nouvelles
Ce qu'on a appris dans les toutes dernières minutes avant d'entrer en onde
Avant que l’émission ne soit filmée
Donc, on risque d'avoir une équipe qui, somme toute, sera très semblable à celle de M. Biden
En résumé
Ce qu'on a vu, par contre, se déployer dès aujourd'hui, ce sont les stratégies de part et d'autre
De tous les côtés
Il faut comprendre qu'on est dans les premiers balbutiements
Les balbutiements sont les paroles confuses (d’un bébé) – ici ça veut dire le commencement
Ça ressemble en fait, grosso modo, aux lignes générales de Mme Harris dans sa première campagne pour la Maison-Blanche
En gros, sans tenir compte des détails
On a envoyé quelques salves par le biais des médias sociaux
Une salve est une décharge simultanée d’armes à feu, mais ici ça veut dire les attaques
Avant le désistement de Joe Biden
Retirer sa candidature en faveur d’un autre candidat