Discussion about this post

User's avatar
Warren Schalm's avatar

J’espère que cette question ne prête pas à controverse. Alors qu’il est probablement plus logique pour quelqu’un de ma génération de se concentrer sur une meilleure compréhension du joual dans le cadre du français québécois, penses-tu qu’il en est de même pour les jeunes qui déménagent au Québec? Si l’on adopte un point de vue simplement utilitaire, est-il possible qu’il soit plus utile de maîtriser le français tel qu’il est de plus en plus parlé à Laval? Alors que Frédéric Lacroix considère que Laval s’anglicise de plus en plus, je soupçonne qu’il me serait tout aussi difficile de comprendre une conversation entre deux adolescents «anglicisés» à Laval que de comprendre une conversation entre deux personnes de 80 ans au Saguenay qui utilisent le joual. Encore une fois, je m’intéresse simplement à ce qui serait le plus utile en termes de communication.

Expand full comment
Warren Schalm's avatar

Es-tu prêt à élargir ta description du problème de l’individu anglicisé à celui de l’individu francisé lorsqu’il s’installe au Québec ? Ce serait aussi un problème, ou est-ce le résultat voulu de la politique gouvernementale ? La plupart des Québécois considéreraient-ils comme préjudiciable que les immigrants aient de la difficulté à faire parler leur langue maternelle à leurs enfants ? Ou bien ce problème concerne-t-il uniquement la langue anglaise ? 😉

Le Devoir a publié le 27 juillet un article intitulé « Le français est-il envahi par les anglicismes ? » Il évoque des recherches qui montrent que l’anglais a beaucoup moins « envahi » la langue française qu’on ne le croit généralement et subjectivement.

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/817171/point-langue-francais-est-il-envahi-anglicismes

Expand full comment
6 more comments...

No posts