Discussion about this post

User's avatar
Nicole Egidio's avatar

Si on analyse le niveau d'anglais de nos politiciens aux Etats-Unis (qui sont probablement tout a fait monolingue) on va être déçu! 😭

Expand full comment
Warren Schalm's avatar

Bien que ton article porte sur le bilinguisme, tu ne définis pas le mot. Il est fort probable que même les linguistes ne soient pas tout à fait d’accord sur sa signification. J’aime l’analyse de Suzanne Robillard, sociolinguiste et professeure à l’Université d’Ottawa, qui a passé beaucoup de temps à travailler avec des jeunes bilingues en Colombie-Britannique. Suzanne se concentre sur ce qui se passe dans le cerveau. Pour elle, une personne véritablement bilingue pense aussi bien dans les deux langues et n’a pas besoin de traduire mentalement quoi que ce soit avant de s’exprimer. Elle ne parle peut-être pas l’une ou l’autre langue à un niveau extrêmement élevé, mais elle peut passer de l’une à l’autre de manière fluide et sans effort. Les francophones peuvent soupçonner que leur langue maternelle est l’anglais, et les anglophones peuvent soupçonner que leur langue maternelle est le français. Eux-mêmes, comme beaucoup de jeunes en Colombie-Britannique qui fréquentent des écoles francophones, ne savent pas s’ils sont francophones ou anglophones. Ils préfèrent simplement se dire «bilingues».

Soit dit en passant, le père de Suzanne Robillard, François (mais nous l’avons toujours appelé Frank), est un ami de l’époque où je fréquentais le collège militaire. La mère de François est très respectée et on se souvient d’elle en Colombie-Britannique comme d’une militante infatigable pour les droits des francophones dans la province. Je considère que François est vraiment bilingue selon ma définition. Je crois que Suzanne l’est aussi.

Par ailleurs, je serai très déçu si je tombe sur une vidéo YouTube décrivant la façon dont nos politiciens fédéraux francophones parlent l’anglais.

Expand full comment
3 more comments...

No posts